18/01

Passé la moitié d’hier soir à tenter de calmer ma colère contre les propos puants d’un grand musicien réformateur (humff...), mais je me suis dit : pas la peine. Ca passerait pour un concours de bites à la récré. Parlons plutôt des témoins de Jéovah. Moi qui attends une réponse pour mon stage, c’est la seule chose qui vienne hanter ma boîte aux lettres : La Tour de Garde que ça s’appelle et c’est un vrai régal. Je devrais peut-être y faire mon stage justement, comme un signe divin.

Maquette impeccable, janséniste et sublime, on sent une admiration équitable pour Peter Saville et les tracts de la CGT des 70’s. Des sujets de fond comme s’il en pleuvait ; le clergé devrait-il se méler de politique ? Monaco va-t-il être sélectionné pour la Champions League ? (j’ai mal lu peut-être)...

Pendant que Delphine dort, pendant qu’il n’y a rien à la télévision, je me promène un peu dans l’appartement. Il est spacieux et très classe, un petit bijou et pourtant on pose le préavis aujourd’hui. Ca fait du bien, ça fixe une limite. Un compte à rebours.

Ca vient se rajouter à l’échéance du 16 mars, date de sortie de We sang a yéyé song, j’ai hâte aussi, surtout pour pouvoir le tenir dans mes mains, pour ma collection. Je ne suis pas trop dans le trip Werther’s original, l’album qui fondra dans la bouche de ma descendance ébahie. Pour l’instant ça reste très excitant, je trépigne comme avant noël.

Impatient aussi pour Paris, surtout qu’on arrive tôt alors on va pouvoir aller au musée et boire un café, ça va être drôlement romantique !

Gaspiller la journée au lit, calciner les minutes en entier. Parce que le théâtre slovène ne panse aucune plaie.

« Mieux vaut manger un plat de légumes préparé avec amour que la viande la plus savoureuse servie avec haine. »

 

Et moi qui aimait tant les transfusions sanguines.