12/03

Vague odeur de pain grillé quand je rentre dans l’appartement, et soleil. J’ai aidé le voisin du dessus à porter une commode dans l’escalier, échangé quelques mots. Pas facile de garer sa voiture dans cette rue. Bla bla.

Des bouts de dispute encore partout sur ma peau, ça arrive et ce n’est pas grave. La vie ici nous rend parfois mécaniques et très seuls, chacun dans son sillon sans sursaut. Il est presque midi et j’ai décidé d’éviter la télévision et le canapé. Plutôt dégraisser le four, laver le sol et écrire des lettres de motivation. Bientôt le grand saut dans le monde du travail. Je l’espère autant que je le crains, ce saut là.

L’expérience me montre que je suis de bonne humeur et tout quand je m’active plutôt que, hypocritement, de me donner une petite pause qui finit toujours par durer 6 heures.

Je vais me cuisiner un repas, regarder Fan de et c’est parti. Promis.

L’appartement est beau, je regarde le parquet, les moulures du plafond bien haut. Ca me rappelle cet article sur Jay Jay Johanson il y a quelques années. Même atmosphère lumineuse, boisée. J’étais très amoureux de cette image là... Je courrai toujours après ça ; une silhouette derrière les baies vitrées, innondée de soleil et de rêves un peu sépias.

Je ne veux plus de la pluie pour le moment non plus que de la grisaille.

Héliothérapie ou retraite anticipée, summer of love, Miami, VVF, Portiragne, Biscarosse, Le Monastier.